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papa

  • [PAP] Un papa est-il différent selon s'il est papa de garçon et papa de fille

    Après quelques jours de repos éloigné de l'internet, le blog reprend vie par la grâce de notre bien aimée Conboudu et son rendez-vous hebdomadaire j'ai nommé le #PAP(Parole Aux Papas)!

    conboudu,pap

    La question du jour est de savoir si je serai un papa différent selon que j'ai une fille ou un garçon.

    Comme à mon habitude, je vais tâcher de me projeter, ne pouvant pas encore faire part de mon expérience réelle sur la thématique du jour.

    Garçon ou fille...Comment est-ce que je réagirai...

    Alors autant l'avouer de suite, je me fais toujours avoir par les petites filles. Avec leurs bouilles de pépettes à bêtises, je me fais manipuler à chaque fois! Pas moyen d'y résister, je dis amen à tout ce qu'elles demandent!! (alors si en plus elle a un p'tit air à ma chérie quand elle avait 2 ans, je fonds!)

    A l'inverse, j'ai longtemps été stressé à l'idée d'avoir un garçon, de ne pas être aussi gaga que si c'était une fille. Et puis j'ai récemment, rencontré Basile, un petit cousin de 3 mois qui m'a très vite adopté! (oui c'est lui qui m'a adopté ^^ ) Calins, babillage, regards et biberons sont passés tout seul... Pour un stressé des p'tits gars, j'ai l'impression que y'a du mieux!

    Au final, garçon ou fille, il y aura très certainement des différences, déjà parce que bien souvent les filles sont plus tournées vers leur papa et les garçons vers leur maman (pas toujours, mais souvent, pour ce que j'ai pu en voir, chez les premiers nés). Alors oui, si j'ai une petite fille qui me colle H24, j'aurai certainement plus de mal à garder un peu d'autorité quand il en faudra. Je compte d'ailleurs sur Madame pour palier à cette déficience de ma part.

    Mais si il y a différence, il y aura aussi ressemblances et similitudes. Et je l'espère! Déjà, je ne m'occuperai pas moins de mon enfant, qu'il soit garçon ou fille! Je ne l'aimerai pas moins non plus! (est-il utile de le préciser???)

    Etant particulièrement opposé aux stéréotypes de genre, j'espère aussi que je serai autant capable de jouer à la poupée, à la dînette, aux légos, au ballon, quel que soit le sexe de l'enfant! Ce seront ses envies qui guideront mes pas!

    Et puis tant pis si j'ai droit à une petite princesse accroc aux poneys, je deviendrai un papa gateau niaiseux à souhait, fan des poneys! Et puis si je fais un p'tit bourrin fana de metal, ben je pourrai rester comme je suis! (l'idéal étant de pouvoir faire une petite metalleuse qui sera fan de papa!! :p )

  • Papa, moi?

    Avant de partir en FIV, il a bien fallu se rendre compte que la conception naturelle n'y faisait rien.

    Et pour en arriver là, il a bien fallu à un moment donné évoquer la parentalité.

    Sauf que quand on a une trouille bleue des gamins, qu'on constate aussi régulièrement qu'amèrement que ces mêmes gamins sont au moins autant flippés que moi à la simple vue de ma face...

    Ca part mal.

    Très mal même.

    L'idée d'être appelé "papa", si attendrissante et attendue pour certains, me foutait une trouille de tous les diables.

    Ajoutez à ça une pincée de "vieux garçon, ma vie elle est très bien je vois pas pourquoi je me ferais chier avec un morveux qui me gerbe dessus, qui m'empêche de dormir et qui a le culot de téter les seins de ma femme en ma présence"... Il faut que je détaille encore un peu?

    Alors pour éviter ça, le futur papa qui s'ignore, il trouve pleins de subterfuges: "Et si on faisait construire une maison? Non parce que tu comprends ma chérie, élever un enfant sans terrain pour le voire gambader, j'ai pas envie!" ou encore "et si on se mariait? avec une chiard, on pourra pas se marier dans les meilleures conditions!" et le sempiternel "Nan mais je me sens pas prêt, j'ai pas la maturité, et puis regarde le bordel à la maison, on n'est pas capable de s'occuper d'un bébé, on le mettrait en danger!!"...

    Sauf que pendant tout ce temps l'horloge tourne... Et si on devait trouver le subterfuge ultime du "je suis trop vieux, je ne PEUX plus avoir d'enfant", la sensation d'avoir raté le coche, perdu la chance de s'essayer à la parentalité... Premier coup de froid.

    Toujours pendant ce temps, une autre horloge tourne : la biologique de Madame. Madame a le corps, le coeur et l'âme prêts à porter, enfanter, pouponner,... Réfuter la parentalité, c'est lui refuser ce désir profond, essentiel, c'est refuser de s'accorder sur quelque chose de profond et d'important dans la vie d'un couple. C'est aussi fermer la discussion et ne lui laisser que l'attente et le regard sur le tic-tac de l'horloge.

     

    Puis vient le changement, le retournement.

    Sournois, insidieux, lent, mais sur, il arrive...

    Les amis viennent avec leurs enfants... On en vient à regretter d'avoir une tête à faire peur. On commence à se dire qu'ils sont mignons, rigolos, qu'ils ont poussé et fait beaucoup de progrès depuis la dernière fois. 

    On se dit qu'on aimerait bien jouer avec, si on leur faisait moins peur... Ah, zut, on leur fait moins peur en fait... On se découvre des qualités d'hypnotiseur de haut vol (ah ma guitare, espérons qu'elle fonctionnera encore avec le(s) mien(s)). Et puis on découvre que ce sont de vrais petits êtres, adorables, caractériels, pénibles, trop mignons,..., qui se souviennent de nous, qui nous apprécient, qui veulent nous voir...ou pas...

    Et puis au final, on finit par regarder les amis avec envie et on en oublie les premiers contacts avec ces bébés qui nous balançaient tour à tour pisse, gerbe, caca, pleurs... Et on se dit que ça manque à la maison ces pleurs, ces rires, ces cacas, ces vomis...

     

    Sans m'en rendre compte, j'étais passé du "surtout pas d'enfant" au "il arrive quand le notre?".

    Alors certes, ce petit n'a pas encore pointé le bout de son nez et on ne sait pas forcément quand il le fera, mais j'attends son arrivée. Non sans peur, car on ne se débarrasse comme ça de la peur, mais je l'attends quand même, et j'espère bien qu'il finira par pointer le bout de son nez.

    (et puis si il arrive pas, de toute façon, on se casse aux Antilles, sans lui, pour sa peine, petit con! :D )

  • Dans les oreilles de bébé

    En parcourant le site de Papa Teste, Je suis tombé sur cette article O combien intéressant : http://papateste.fr/2013/11/un-peu-de-musique/

    Il y est pour moi surtout question de Rockabye Baby, un ensemble de compilations de gros standards du rock(pour ce qui m'intéresse), mais réarrangé avec des sons de berceuse. Un exemple valant mieux que des tonnes d'explications, voici un exemple magnifique : 

     Premièrement, un grand merci à Papa teste pour cette fabuleuse découverte! Moi qui angoissait de ne donner à ma future progéniture que de la bouse auditive dès ses premières écoutes, me voilà rassuré!

    L'écoute de ces berceuses a eu 2 effets significatifs sur moi.

     - Le premier : IL ARRIVE QUAND CE MOUFLET??? Non parce que là ça donne envie! C'est beau, c'est mignon et ça me traumatisera pas d'entendre ces mélodies trainer dans la maison, mais alors vraiment pas!!!
     - Le second : Mais à part les berceuses, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire subir aux petites oreilles de bébé?

    Et là, j'ai plein de choses qui me sont venues à l'esprit : Pink Floyd (période Gilmour, plutôt la fin, genre Division Bell, moins glauque que les anciens), Queen (parce que Queen quoi!!), Jean-Michel Jarre (je sais pas, je suis sur que les gamins peuvent accrocher à Equinoxe), Marillion (bon vieux rock prog mais entre "A strange engine" et "Marbles" je dois pouvoir trouver mon bonheur), Bjork (mais à bien choisir, certains morceaux me semblent un peu dérangeant pour une oreille trop fraiche),... Et encore pleins d'autres... (ça, c'était juste un paragraphe pour te montrer O lecteur, que pour un metalleux de base, j'ai de la culture et de l'ouverture d'esprit à revendre!)

    Et puis je me suis dit que tout prévoir n'avait pas vraiment de sens (à part me faire languir de son arrivée). L'essentiel sera de ne pas en faire une machine à écoute (et pour ça Madame veillera au grain!).

    Et comme une andouille que je suis, j'avais oublié l'essentiel : la musique est un art vivant, et ça me semble le plus bel apprentissage que je puisse lui offrir! Cela fait maintenant plus de 20 ans que je suis musicien (guitariste, chanteur et apprenti pianiste) et il ne m'avait même pas encore traversé l'esprit que je pourrai m'amuser à lui faire des concert privés!!! 

    Bon, là dessus, Madame me serait vite retombée dessus! La connaissant, elle n'attendra pas l'arrivée de bébé, je serai de concert de gré ou de force pendant la grossesse, obligé! Ca me permettra de renouveler mon répertoire! 

    Conclusion : vivement que cette satané FIV fonctionne (et elle finira par fonctionner ou je m'appelle plus PapaFiv!!!), que je puisse lui chanter des berceuses de mon cru à ce bébé!

    En bonus, la Rockabye Baby qui a fait craquer Madame : (faut dire que l'original était notre musique d'entrée de salle pour notre mariage)